Ralph KIRKPATRICK, professeur émérite de musique à l’Université de YALE, nous donne matière – à travers son ouvrage hautement pédagogique – à une belle leçon de musique appliquée à l’un des sommets de l’Art Musical, le Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach.

LE CLAVIER BIEN TEMPERE de Ralph Kirkpatrick comprend deux séries de 24 préludes et 24 fugues, qui ont été compilées par le compositeur, chacun dans les 12 tonalités majeures et celles mineures, du do majeur au si mineur, soit pour les deux recueils 48 préludes et 48 fugues.
KIRKPATRICK en décortique l’ensemble avec une surprenante acuité musicale. Il insiste sur la grande diversité de pièces qui composent les deux livres et parvient à nous faire saisir les relations qui existent dans l’organisation des notes de musique. Le
pédagogue démontre que la mélodie et le rythme obéissent de manière assez simple aux lois universelles de la forme et de sa perception par l’homme. Il nous propose de jeter un regard neuf sur les concepts d’articulation, de phrasé et d’inflexion et nous
indique les étapes essentielles de l’approche de travail à adopter, pour parfaitement comprendre les intentions du compositeur.
KIRKPATRICK nous propose les disciplines à suivre pour aiguiser les perceptions de l’oreille harmonique intérieure. Le musicien analyse pour cela de nombreux passages de préludes et fugues. Il entre dans le détail organique de la forme, de la cadence, du développement, des relations diagonales qui jalonnent le déroulé des oeuvres. Il nous fait comprendre l’importance des dissonances et des fausses-relations qui viennent se greffer dans les progressions harmoniques.
L’auteur approche les caractéristiques du rythme dans le contexte de l’élan de la direction rythmique et de la polyrythmie.
À travers sa grande expérience du jeu, l’interprète nous propose en toute modestie ses idéaux d’interprétation et prend bien soin de nous dire que l’interprétation reste tout de même ouverte aux époques et au ressenti de chaque interprète et qu’il n’y a heureusement pas d’interprétation authentique, ni d’interprétation définitive.
Le pouvoir miraculeux du Clavier bien tempéré, comme d’ailleurs beaucoup d’autres oeuvres, a été de survivre à son époque et à son contexte, de s’adapter aux interprétations du moment.
Une oeuvre d’une telle puissance créatrice ne revêt-elle pas toutes les qualités qui lui
confèrent la possibilité d’un perpétuel renouvellement ? Donc Immortelle ?

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